A Ouazzane, il pleut des PV

A Ouazzane, il pleut des PV

Des agents municipaux assermentés  ont pris la mouche, pour appliquer la loi. Résultat : ils font chauffer le carnet à contraventions.

Les agents municipaux de la ville  d’Ouazzane ont pris la mouche, c'est parce qu'ils ont reçu l’ordre du Président du conseil Monsieur Kenfaoui d’appliquer la loi dans toute sa rigueur en matière sanitaire et occupation du bien public.  

Un élu parle ouvertement d'un « abus d'autorité, car poursuit-il, les agents municipaux doivent agir avec discernement, délicatesse et compréhension »

Pour le Président du conseil « La loi ne peut pas devenir une base de négociations.  ses agents ne font qu’appliquer la loi  et qu’il n’y a aucun mouvement d'humeur corporatiste .

Certains  ricalcitrants  ne s’en laissent  pas conter et contestent  ces amendes qu’ils jugent injustifiées ou illégales. Depuis le début du mois, Les agents contrôleurs, auraient  verbalisés plusieurs centaines de contrevenants, quant au maire  premier responsable de cette campagne aurait reçu plusieurs  plaintes et réclamations pour abus, mais le maire ne confirme pas de chiffre, il indique seulement que ces contrôleurs assermentés ont des ordres pour faire leur  travail suivant la loi et appliquent la tolérance zéro. Quant à savoir si le maire  fera ou non preuve de tolérance, mystère. Seule certitude, les contrôleurs actuels  ne se démontent pas et appliquent toute loi avec toute sa rigueur.

Ces contrôleurs sont plus sévères que d’habitude, ils se sentent pousser des ailes, depuis qu’ils ont reçu le soutien du Président du Conseil ainsi que de la majorité des habitants qui approuvent l’opération nettoyage de la ville ,Seul inconnu dans cette affaire , c’est  l’attitude des pouvoirs publics et judiciaires à l’égard de toutes ces amendes ainsi que les solutions préconisées

Certains élus de la majorité comme ceux de l’opposition considèrent que l’application de cette loi  aurait pour effet de causer un préjudice sérieux au commerçant et entrepreneurs de la ville et considèrent aussi que  les dérogations mineures ne portent pas atteinte à cette loi , si bien sûr ces dérogations respectent les objectifs du Plan d’urbanisme de la municipalité ainsi que la circulation des biens et des personnes. Allant même jusqu’à déclarer que la majorités de ces contrevenants  ont occupés ces biens de bonne foi et que les dérogations  accordées pour certain résultent d’une faute involontaire et non d’une action exécutée sciemment;

 Ouazzane est en train de subir une forme de "clochardisation" progressive. C’est l’anarchie totale." Quant aux trottoirs du centre- ville, s’ils ne sont pas occupés uniquement par les marchants ambulants, qui étalent toute une gamme de marchandises généralement importées illégalement, ils sont squattés durant toute l’année par les cafés. N’est-il pas temps pour les services concernés et surtout la municipalité  de prendre les mesures nécessaires ? Ne sait-on pas que cet encombrement de l’espace urbain constitue une vraie menace pour la sécurité des biens et des personnes et pour la libre circulation sur la voie publique et les trottoirs ? Quoi qu’il en soit, ce commerce informel et cette occupation illégale des trottoirs ont favorisé la prolifération de toutes sortes de comportements louches : vols ou attouchements dans la foule, corruption et impunité pour certains.

Aucun quartier n’est épargné Ces derniers mois, le phénomène des ambulants et occupants et squatteurs de trottoirs s’intensifie dans tout Ouazzane. Et ce, avec la bénédiction et l’indifférence de certains responsables urbains  qui ne soucient ni de l’intérêt général des ouazzanis, ni de l’image de la ville d’Ouazzane.

 Pourtant, tout le monde est scandalisé.

Autres cas, autres problèmes la restauration, Les victimes se compteront sans aucun doute par centaines si les services sanitaires ne procèdent pas très vite à un contrôle de ces repas douteux,. Mais, certainement, on ne trouvera aucune voix dénonciatrice qui attirera l’attention des concernés vu que certains responsables ferment les yeux moyennant   finance.

Sachant que lesmarchands ambulants n’ont pas de charges et ne paient pas d’impôts. Il ne faut pas avoir peur de dire la vérité, que les choses n’ont cessé d’empirer depuis le dernier remue-ménage administratif effectué par la Province. , sans aucune exagération, il devient presque impossible d’accompagner ses enfants ou sa famille en plein centre de la ville, tellement les propos indécents et les insultes en tous genres émanant de ces marchands ambulants, sont susceptibles de vous gêner et vous ridiculiser.

Je peux comprendre qu’il s’agit d’une catégorie sociale qui a le droit de vivre respectablement. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas prendre les mesures nécessaires pour solutionner pertinemment ce problème épineux.

Il faut aussi imposer des règles très rigoureuses et très sévères d’étalage pour libérer ces trottoirs squattés par ces boutiquiers et ces cafetiers. Il est donc temps de trouver des solutions adéquates et d’appliquer la loi si on veut soigner la qualité de vie à Ouazzane  

ABEL CHIBI D’OUAZZANE – CIC – MEDIA PRESSE